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Glossaire de géologie : S

Schiste bleu (n. m.) : faciès métamorphique de forte pression caractérisé par un minéral bleu, le glaucophane, et caractéristique des zones de subduction.

Schistosité (n. f.) : aptitude d'une roche au clivage lorsqu'elle est de structure feuilletée comme les schistes.

Sédimentaire (adj.) : se dit des roches exogènes c'est-à-dire formées à la surface de la Terre, représentant 5% en volume de la croûte terrestre et couvrant 75% de la surface terrestre. Ces roches telles que les argiles, les calcaires, le grès, etc., sont disposées en couches superposées ou strates suite à leur formation sous l’eau.

Séisme (ou tremblement de terre) (n. m.) : se traduit en surface par des vibrations du sol. Il provient de la fracturation des roches en profondeur. Cette fracturation est due à une grande accumulation d’énergie qui se libère, en créant ou en faisant rejouer des failles, au moment où le seuil de rupture mécanique des roches est atteint.

Serpentine (ou serpentinite) (n. f.) : roche vert sombre provenant de l'altération de péridotites, constituée principalement d'antigorite.

Sidérites (n. f.) : météorites différenciées ou achondrites métalliques, très denses, riches en fer et nickel. Elles témoignent de la composition du noyau terrestre.

Sédimentation (n. f.) : ensemble des processus conduisant à la formation des sédiments. On la qualifie de marine, littorale ou océanique ; de lagunaire, dans des zones séparées de la mer par un cordon littoral ; ou de continentale, éolienne, fluviatile, deltaïque, lacustre, glaciaire, etc. Une surface de grande taille et persistant dans le temps définit un bassin sédimentaire, généralement marin et parfois lacustre, dans lequel le taux de sédimentation s’exprime en épaisseur de sédiments formés par unité de temps.

Silicate (n. m.) : minéral caractérisé par deux éléments chimiques prépondérants à savoir la silice Si et l’oxygène O. Groupe fondamental car comportant un très grand nombre de minéraux et en particulier presque tous ceux qui constituent les roches magmatiques et métamorphiques comme les plagioclases, olivine, pyroxène, amphibole, micas, mais aussi les argiles, etc.

Sismique réflexion (n. f.) : méthode de recherche géophysique utilisant les ondes réfléchies issues d’explosions. Inventée pour rechercher des ressources naturelles (pétrole notamment), autrement dit pour la prospection, elle est utile pour connaître la structure du globe en surface : localisation d’une chambre magmatique, observation des failles et blocs basculés d’une marge passive.

Sismogramme (n. m.) : enregistrement réalisé par un sismomètre, montrant les différents types d’ondes enregistrées suite à un séisme naturel ou artificiel.

Sismomètre (n. m.) : appareil servant à enregistrer les tremblements de terre ou séismes et utilisant généralement l’inertie d’une masse pesante qui a tendance à rester sur place lorsque le sol, auquel le bâti de l’appareil est fixé, se déplace.

Solidus (n. m.) : sur un diagramme température/pression, courbe séparant le domaine où la phase solide existe seule de celui où elle coexiste avec une phase liquide. Il y a alors fusion partielle.

Strate (n. f.) : ensemble sédimentaire, compris entre deux surfaces approximativement parallèles qui correspondent à des discontinuités ou à de brusques variations pétrographiques, changement de roche.

Stratigraphie (n. f.) : branche de la géologie qui étudie les relations entre les couches de roches et en déduit des chronologies relatives. Les principes de la stratigraphie sont la superposition, le recoupement, la continuité latérale et l'identité paléontologique.

Stratotype (n. m.) : couche sédimentaire servant de référence pour caractériser un étage. Le nom dérive en général de celui du lieu où on l'a identifié pour la première fois.

Stromatolites : formations calcaires élaborées par l’activité de cyanobactéries.

Structure (ou texture) (n. f.) : arrangement relatif des minéraux. On parle de texture microlitique, grenue, foliée, etc.

Subduction (n. f.) : phénomène caractéristique des zones de convergence où la lithosphère océanique s'enfonce sous la marge active d'une plaque comprenant :

  • une croûte continentale, cas des Andes : plaque Pacifique sous plaque Sud-Américaine, on parle de subduction océan-continent ;
  • une croûte océanique, cas des Mariannes : plaque Pacifique sous plaque Philippines ; Antilles, on parle de subduction océan-océan.

Enfoncement de grande ampleur d'une portion de lithosphère sous une autre. Il y a formation d'un plan de Wadati-Bénioff matérialisant le plongement de la plaque par la répartition des foyers sismiques ; d'un volcanisme actif ainsi que d'une fosse (relief négatif).

Subsidence (n. f.) : enfoncement progressif, régulier ou saccadé, pendant une assez longue période, du fond d’un bassin sédimentaire, marin ou non. C’est ce phénomène qui permet en particulier l’accumulation sur de fortes épaisseurs de roches sédimentaires qui se sont cependant formées sous une faible profondeur d’eau. Ce terme s’applique aussi à l’augmentation de profondeur que subit la croûte océanique lorsqu’elle s’éloigne de la dorsale où elle s’est formée.

Syénite (n. f.) : roche magmatique grenue constituée principalement de feldspaths alcalins (orthose, microcline, anorthose) accompagnés de biotite et d'amphibole (hornblende).

Syn-rift (adj.) : se dit des sédiments qui se déposent pendant l’ouverture océanique c'est-à-dire lors de la formation des failles normales, lors du rifting continental, qui les recoupent. Les strates formées par les roches sédimentaires qui en résultent sont affectées par les failles, elles sont donc contemporaines de la formation de ces failles.

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