11 Octobre 2020
Échelle stratigraphique (n. f.) : division des temps géologiques fondée sur l’étude des strates sédimentaires qui se sont déposées successivement au cours du temps. L’échelle stratigraphique est divisée en grandes unités, les ères, elles-mêmes divisées en unités de plus en plus courtes, systèmes ou périodes, époques ou séries puis étages. L’étage est l’unité de base représentée par un stratotype, c’est à dire une couche géologique caractérisée par son contenu lithologique et paléontologique spécifique.
Éclogite (n. f.) : roche métamorphique présentant des cristaux de grenat rose et de pyroxène vert (jadéite). Elle est la preuve des conditions de pression très importantes, témoingnant d'une subduction profonde. On retrouve de petits fragments dans les ophiolites au niveau des Alpes et du mont Viso notamment.
Effet de serre (n. m.) : phénomène de piégeage du rayonnement infrarouge par l’atmosphère qui élève la température moyenne de la surface de la planète. L'absorption de l'énergie lumineuse du soleil par l'atmosphère et le sol produit un échauffement se traduisant par l'émission de rayonnement infrarouge. Si la Terre se comportait comme un corps noir, l'émission de rayonnement infrarouge dans l'espace correspondrait à une température moyenne au sol de -18 °C. Or la température mesurée au sol est de 15 °C en moyenne. La différence est due au fait que la plus grande partie du rayonnement infrarouge ne peut quitter l'atmosphère et réchauffe donc ses basses couches : c'est l'effet de serre.
Embranchement (n. m.) : unité systématique (taxon) regroupant les organismes dotés d’un même plan d'organisation comme par exemple les Vertébrés, les Arthropodes, les Mollusques, etc. L'embranchement regroupe les différentes classes d'organismes présentant des variations du même plan d'organisation.
Entroques (n. m.) : fragments de tiges de Crinoïdes (Échinodermes).
Épicentre (n. m.) : lieu au niveau de la surface terrestre situé exactement à la verticale du foyer, où l'intensité du séisme est la plus importante.
Ère (n. f.) : division majeure des temps géologiques.
Érosion (n. f.) : ensemble des phénomènes qui concourent à la destruction des roches superficielles et au transport des produits de dégradation qui en résultent. On distingue l’érosion physique avec la dégradation mécanique par le gel, le vent, les eaux et l’érosion chimique avec l’altération des constituants chimiques des roches par les eaux et les substances qui y sont dissoutes.
Éruptive (adj.) : se dit d’une roche magmatique qui s’épanche en surface, synonyme de volcanique. Par exemple le basalte est une roche que l’on peut qualifier ainsi. Ces roches ont une structure microlitique.
Étage (n. m.) : formation géologique caractéristique correspondant à une division fine des temps géologiques et définie par la nature des roches et des fossiles qu’elle contient. Les étages sont regroupés en systèmes, eux-mêmes réunis en ères.
Évaporites (n. f.) : roches formées par évaporation intense, témoignant d’un climat chaud. Elles se forment dans les lagunes peu ou pas reliées à la mer ou encore dans les lacs salés.
Expansion (n. f.) : augmentation de la surface du fond des océans par apport de matériaux profonds (roches magmatiques) au niveau des dorsales océaniques.
Expansion océanique (n. f.) : mouvement qui a lieu de part et d’autre de la dorsale, de manière symétrique selon une première approximation. Sa direction est donc perpendiculaire à la dorsale.